Quelles relations entretenez-vous avec vos frères et sœurs si vous en avez ?

Complicité ? Indifférence ? Haine larvée, ouverte ?

Dans ces derniers cas, vous sentez-vous responsable, est-ce votre choix ?

En ce moment je me pose bien des questions à ce sujet en tout cas ... Je souhaiterais comprendre vraiment ce qui nous a autant éloignés moi et mon frère, au point qu'il ne sait plus grand chose de moi, et moi de lui. On se croise, c'est tout, au rythme de quelques réunions familiales, comme un rite auquel il faut encore se soumettre, bon gré mal gré ... J'essaie de prendre cela à la légère, mais je n'y arrive décidément pas !

Personnellement je m'entends très bien avec mon frère (8 ans de plus que moi), c'est une des rare personne que j'estime vraiment.
Par contre nous sommes tout les deux assez pudiques (du a notre différence d'age je pense), donc nous ne parlons que rarement de ce qui se passe dans notre famille, nous ne sont confions pas l'un a l'autre quoi. Mais ça ne nous empêche pas de passer de super moment, je l'adore mon grand frère! Nous avons en plus pas mal de choses en commun, il m'a beaucoup fait découvrir la musique, les jeux vidéos, sans lui je ne sais même pas à quel age j'aurai eu mon premier PC lol. Je sais que lui ne me juge pas, et ça fait du bien...
Et pourtant c'était pas gagné, j'étais tellement chieuse petite que nous avons été en guerre ouverte pendant 7 ans.

Avec mon demi frère (16 ans de moins que moi) aucune relation particulière, enfin je crois que lui m'adore mais pour moi c'est qu'un gamin comme les autres, en plus chiant sans doute. J'ai renoncée a toute autorité ou toute autre chose avec lui, quand il me fait chier c'est "arrête ou j'appelle papa", et je prend mon téléphone jusqu'à ce qu'il me hurle "nooooon" en chialant.
Avec le futur demi frère/soeur qui doit naitre dans quelques jours je ne vois pas pourquoi ça serai mieux, d'autant que 22 ans de différences d'age... Enfin je ne pense pas pourquoi avoir une relation fraternel avec en tout cas.

J'ai grandie en tant que fille unique, qui se retrouve un jour avec un demi-frère qui frappe à ma porte! Bilan, c'est quoi cet intru !!
Je ne suis pas indiférente mais j'ai du mal à me lier à lui, c'est un étranger pour moi. Il est plus jeune et je n'ai jamais connu notre père commun (qui pour moi n'est qu'un géniteur!).
Je me suis posé la question : est-ce-que j'ai envie de le faire rentrer dans ma vie ou pas?
Le temps faisant son oeuvre, notre père décédé, lui faisant son deuil, moi me laissant à mes intérogations (qui ont trouvé réponses évidentes, car les réponses étaient devant moi, sous mes yeux! Point trés positif et constructif intérieurement!)
Il a chosi une compagne qui l'a fait murir et est devenu papa! Je m'aperçois qu'il évolu plutôt bien!
Je ne peux pas dire "frère", pour moi ce n'est qu'un "demi-frère"... ça en dit long déjà^^. Je ne l'ai pas encore intégré dans ma vie, ni dans mon esprit. Ce qui inplique tout un cheminement psychologique et une démarche volontaire de ma part pour aller vers lui (il m'adore depuis le premier jour, suis vache quand même, hé hé!)!
La seule petite personne qui m'aidera à me rapprocher de lui est sa jolie petite fille d'un an et que j'aime déjà... Cela promet une jolie aventure fraternelle qui changera probablement ma vie!
Parfois certaines barrières doivent être enjambées ou détruites! On est venu jusqu'à moi et je n'ai pas répondu la 1er fois! Lorqsue qu'un silence s'installe dans une relation, il faut au moins qu'une des 2 personnes fasse le 1er pas! Il vaut mieux se dire que l'on a éssayé, si cela échoue! C'est ce que je compte bien appliquer et vérifier!
A ce jour, la petite fille intérieure qui rêvait d'avoir des frères et soeurs est contente! Mais la femme que je suis devenue, connaissant l'humain, se méfie! On ne choisi pas sa famille mais on peut se re/construire, heureusement, avec des personnes qui n'ont pas le même lien de sang!
Perso, la situation est complexe! Car je suis sensé recomposer un brin de famille avec mon propre sang, qui au départ m'est inconnu!
Là, me suis fait un noeud au cerveau, piouuuuu...

Je suis fille unique, et je remercie grandement mes vieux d'avoir eu l'extrême intelligence d'arrêter les frais au premier môme. D'abord, ils n'y auraient pas survécu, de plus, mon/ma potentiel(le) frère/soeur non plus. Anecdote forte intéressante, quand j'avais 5 ans, un jour que j'étais chez le médecin, celui-ci me demanda si je voulais un frère ou une soeur. Bien entendu, je lui répondis avec véhémence que non. C'est alors qu'il tenta un "et si jamais ça arrive ?", auquel j'ai répondu un "je le balance par la fenêtre". Sad but true.

J'ai une petite soeur de 13 ans. Pour résumer ce que je ressens pour elle, je dirais : "Tu touches à ma soeur je te crève la gueule" x) On s'aime beaucoup, mais on est comme chien et chat : par exemple, quand elle colle des poster de -AAARGH- Justin Bieber partout sur les murs, je tolère moyen... Mais sinon ça se passe bien, et, pour éviter que mes parents aient 2 ados à la maison, j'ai avorté ma crise d'adolescence (c'est vous dire si je l'aime, la gamine !)...

En tout cas, quand j'entends qu'une fillette ou qu'une femme a été violée, ou tuée, ou agressée, je me dis "Il a de la veine son agresseur, parce que s'il s'en était pris à ma soeur, il aurait pas vécu assez longtemps pour son procès."